Voici un replay d’une de mes nuits cette semaine … Du temps pour écrire, un peu moins pour dormir.
Expérience d’insomnie et autres joies nocturnes
Le réveil indique 3.00 et le sommeil ne vient toujours pas. Se tourner à gauche, rouler plus sur la droite, attraper son oreiller, le tordre dans tout les sens, se poser sur un côté et finalement le repousser. Monter sa couette jusqu’aux oreilles, mettre une jambe par dessus, se recroqueviller dessous et avoir trop chaud. Se lever et aller aux toilettes puis se recoucher. Se relever et aller boire puis se recoucher.
Le réveil indique 3.30 et la même rengaine s’annonce. L’insomnie c’est un peu comme un refrain de chanson populaire que l’on n’aime pas trop. Nous savons déjà ce qui va se passer, nous aimerions changer mais nous n’y arrivons pas, c’est déjà ancré.
J’aimerais dormir, j’ai les paupières lourdes. Mais les idées, le stress, les pensées tout est là pour que ma tête ne se vide pas, pour que mon cerveau ne perde pas pieds. J’aimerais rêver mais mes yeux sont ouverts. J’aimerais encore voyager dans ce monde magnifique qui n’apparaît qu’une fois mes paupières tombées.
Je broie du noir sans ce rendez-vous quotidien avec mon jardin secret nocturne. Alors, pour changer cette monotonie, j’ai accroché des étoiles au dessus de mon lit. Elles me tiennent compagnie durant mes insomnies. Je cherche la grande ourse parmi elles, il parait qu’elle montre le nord. Peut-être me guidera t’elle jusqu’à ma destination enchantée? En attendant, sur mon oreiller je guette le marchand de sable.
Ces tracas nocturnes me font vivre des hauts et des bas. Je pleures, je ris, je ne sais plus où j’en suis. Je suis distraite, je suis exténuée, je suis las. Pourtant je ne devrais qu’être heureuse d’avoir du rab de temps de vie. Comment profiter de ces nuits, comment les mettre à profit ? En vous parlant ?